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On s'est dit que notre nouveau partenariat avec Pépite France était l'occasion de partager notre nouveau cahier de vacances destiné aux étudiant.es qui ne connaissent pas encore le no-code !
En coulisses : l'édito de la semaine
🍪 Partenariat avec Pépite France, pour les étudiant.es entrepreneurs·euses
Par Erwan Kezzar
On vient d’officialiser un partenariat national avec Pépite France, qui favorise et soutient l’entrepreneuriat étudiant par différents leviers.
👉 L’objectif de notre alliance : aider les étudiant·e·s entrepreneur·se·s par des actions menées ensemble sur le no-code (sensibilisation, formations, perks, etc.) 💪
Et je suis super content de ce partenariat, notamment parce que j’ai connu une époque où être étudiant·e entrepreneur·se - et par extension être entrepreneur·se “frugaux·le” (c’est-à-dire qui doivent faire beaucoup avec peu de ressources) - était beaucoup plus compliqué.
En effet, j’ai monté mon premier (vrai) projet entrepreneurial en 2009, à 24 ans. Je sortais tout juste de l’école, et n’ayant pas encore rendu mon mémoire de M2, techniquement j’étais encore étudiant (et donc étudiant-entrepreneur).
Avec mes associés de l’époque, on avait créé Takative, une agence web. On développait des sites internet et des petites applis pour des clients - tout en nous formant en autodidacte sur le développement web, sur la gestion de projet, sur la prospection, etc. Car même si on ne savait pas tout faire à l’origine, on savait qu’on trouverait des ressources suffisantes en ligne pour nous avancer par nous-mêmes.
Bien évidemment, nos prestations se basaient sur du code, car le no-code était loiiiiiiin d’être aussi avancé qu’il ne l’est aujourd’hui. Il n’en était même qu’à ses balbutiements.
Et au-delà du no-code, en 2009 :
la façon de produire du code était encore loin d’être facilitée comme elle l’est aujourd’hui (grâce aux frameworks et aux services comme GitHub, par exemple).
et les outils de travail numériques avaient souvent des fonctionnalités très pratiques, mais encore très limitées - on parle quand même d’une époque où utiliser Dropbox, Google Docs était peu répandu, et souvent considéré comme la pointe de la productivité.
Même Trello n’existait pas encore ! Et des ancêtres d’outils comme Canva ou Miro étaient souvent super lourds et trop complexes, sur fond de l’équation suivante :
[navigateurs web pas encore méga-optimisés] x [connexions ADSL pas méga-puissantes] = beaucoup de temps de latence pour effectuer la moindre tâche (surtout quand tu avais un ordinateur pas foufou)
Donc que ce soit pour gérer nos “ops” et notre travail quotidien, ou pour produire des sites et applis pour nos clients (et parfois pour nous-mêmes à partir de nos propres idées), globalement tout était compliqué d’une manière ou d’une autre - jusqu’à nous contraindre à passer parfois près de 70% de notre temps sur des tâches à faible valeur ajoutée, tout en en étant conscient, et malgré nos efforts pour toujours trouver de meilleurs outils.
Et malgré ça, déjà en 2009, à 24 ans, on avait fièrement donné une conférence à La Cantine avec mon co-fondateur Andrei sur le fait qu’on avait lancé un projet rentable pour moins de 50€/mois (ce qui était vraiment rare, à l’époque !). Suite à quoi on s’était faits allumer sur Twitter, par des “influenceurs” tech qui n’étaient pas encore conscients de ce qui était en train de se passer en termes de démocratisation de tout un tas de pratiques et d’outils pour lancer son projet.
Pourquoi je vous raconte tout ça ?
Pour que vous réalisiez à quel point la panoplie d’outils et de services dont vous disposez aujourd’hui est riche, puissante et accessible (tant en termes techniques que financiers) !
Qu’il s’agisse des outils no-code, ou d’autres outils numériques spécialisés, d’ailleurs.
Par contre ça ne veut pas dire que c’est facile et que ça se fait tout seul : pour y arriver (notamment en maîtrisant les outils no-code) il faut s’y mettre, se discipliner, mais idéalement en étant un minimum accompagné·e (car parfois, à trop vouloir faire seul·e, on peut se décourager, et c’est bien normal).
Et c’est bien pour ça qu’on tient à ce partenariat avec Pépite France - et qu’on propose par ailleurs nos offres étudiantes, qui permettent d’accéder à toutes nos formations via un abonnement mensuel, même si on n’a pas beaucoup de budget 🎟️
Conclusion : même avec peu de ressources, vous avez beaucoup plus de clefs qu’en 2009 (et des super réseaux comme Pépite qui peuvent vous aider), donc si vous avez un vrai projet, profitez-en - et grâce à tous ces leviers, minimisez les risques que vous prenez.
Mais restez réalistes, et gardez à l’esprit que l’effort doit être placé au bon endroit et que ça ne se fera pas tout seul !
La ressource de la semaine
📓 Aidez-nous à partager ce cahier de vacances pour les étudiants
Par Gaëtan Alaphilippe
Alors que certains étudiants profitent de leurs vacances pendant que d’autres sont en stage pour ajouter une nouvelle ligne sur leur page LinkedIn, nous avons décidé d’écrire un cahier de vacances du no-code pour satisfaire celles et ceux qui manquent de stimulation intellectuelle.
Ayant découvert le no-code qu’à la fin de mes études, je n’ai eu l’occasion d’utiliser ces outils que trop tard, alors qu’ils auraient pu me faire gagner beaucoup de temps…
Il faut savoir que si vous rentrez dans une salle de classe aujourd’hui, vous verrez trois types d’étudiants :
👉 Celui ou celle qui prend ses notes à la main pour finalement les ré-écrire en plus condensé sur des fiches bristol juste avant les partiels
👉 Celui ou celle qui se dépêche d’ouvrir Microsoft Word (pour finalement se retrouver avec des notes incompréhensibles entre titres manquants, absurdités dû à la correction automatique et une dizaine de fichiers .docs qui ont le même nom)
👉 Celui ou celle qui préfère écouter ou ne pas venir (pour finalement « emprunter » les fiches des premier·es de la classe)
Comment le no-code pourrait aider un étudiant ?
Imaginez à quel point utiliser Notion pourrait changer la vie de ces étudiants. Même si les profs parlent très vite, les raccourcis claviers permettent d’ajouter des titres de plusieurs niveaux, des séparateurs, du gras et de la couleur en un rien de temps.
Après coup, on peut facilement réorganiser ses notes avant même de sortir de l’amphi. Et pourquoi pas même, partager le lien de ses notes à ceux qui n’ont fait qu’écouter… Ils auront peut-être des choses à ajouter !
Je ne prends que l’exemple des notes pendant les cours, mais on pourrait aller plus loin et lier ces notes à des dossiers de « matières », reliés à une base de données de tâches à effectuer qui remplacerait l’agenda.
Il faut donner les clés à la nouvelle génération pour digitaliser le monde de demain. Je crois sincèrement qu’un dashboard de gestion de projet sur Airtable, qu’un système automatisé de collecte de réponses à un formulaire avec Zapier, ou qu’un prototype d’application sur Adalo, c’est un 20/20 facile dans un travail de groupe.
Alors, aidez les étudiant·es que vous connaissez à avoir de bonnes notes et partagez-leur notre cahier de vacances ! 😉
Notre réflexion de la semaine
🚦 Airtable : d’un outil spécialisé à un outil intégré ?
Par Erwan Kezzar
Très récemment, il y a eu des évolutions importantes dans Airtable.
Notamment le fait qu'ils affichent la data, les automatisations et l'interface comme dans l'illustration ci-dessus.
Quand on y réfléchit, ces trois modules correspondent aux couches principales de la stack d'un projet 👉 toutes les briques nécessaires à son fonctionnement sont là.
Et quand Airtable les juxtapose ainsi, ça nous donne vraiment l'impression qu'ils évoluent d'un outil spécialisé sur la couche de données, vers un outil intégré où on pourra tout gérer, en mode “outil no-code tout-en-un”.
D'autant que la brique de saisie de données (les formulaires) est directement intégrées dans Airtable elle aussi, et qu'on peut considérer qu'entre les apps, les scripts et les mini-extensions, Airtable peut proposer de nombreuses fonctionnalités additionnelles sans qu'on sorte de son écosystème.
Un signal de plus qui semble confirmer cette tendance qu’ont plusieurs outils no-code à aller vers non pas vers plus de focus sur leurs spécialités respectives, mais bien plus de fonctionnalités d’outils intégrés (comme par exemple Glide qui a fait de grosses avancées vers l'a création d’applis web, ou Webflow qui a annoncé qu’ils iraient vers la possibilité de créer des workflows, au-delà des interfaces).
Cette réflexion faite, on vous laisse découvrir la démo qu'Alex vous a préparée des nouveautés dans l'interface d'Airtable 👇
Notre production maison de la semaine
Une vidéo + deux podcasts à écouter dans le train, en voiture, sur la plage, ou autre ☀
Par Alexis Kovalenko
📺 Analyses des nouveautés du mois dans Airtable
Comme expliqué dans le sujet précédent, des nouveautés importantes sont apparues dans l'interface de Airtable en juillet 2022. On explore ça avec vous et on vous livre notre analyse au passage.
🎙#93 : Amandine Dugrain, une autre vision des ops au travers du design de services et d'interactions pour la collaboration
La semaine dernière j’ai reçu Amandine Dugrain, ex-cheffe de projet à la Cantine en charge de la programmation no-code au festival Web2day, et membre très active du mouvement no-code en France. Elle nous raconte son parcours, l'utilisation du no-code pour les ops de la Cantine, et on debriefe ensemble du Web2day. Elle nous livre également ce qu'elle va faire après la Cantine. Et il y a toujours du no-code dedans bien sûr !
🎙 #94 : Vince de KreaCity, produire du contenu efficacement et partager sa passion pour la productivité
Cette semaine, c’est avec Vincent Ertveld que j’échange. Il est à l’origine de la chaîne Youtube KreaCity et également expert certifié Notion. Il raconte son parcours qui mélange enseignement à l'école primaire et passion pour l'informatique. Il nous partage sa vision de la productivité ainsi que des conseils concrets à mettre en œuvre pour mieux travailler avec des outils no-code comme Coda, Airtable, Notion ou Make.
🎙 Les épisodes sont disponibles sur toutes les plateformes d’écoute ainsi que sur radio.contournement.io.