🇧🇪 #NoCodeBelgium | 🛝 #StartupForKids | ☕️ #Matinale12
Cette semaine, Alexis nous parle de son passage en Belgique de ce week-end et Erwan nous partage sa récente intervention auprès de Startup for Kids, puis une réflexion sur le no-code pour les jeunes !
En coulisses : l'édito de la semaine
🇧🇪 De plus en plus de communautés no-code en Europe
Par Alexis
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🚅 Vous en souvenez peut-être, mais j’ai fait deux trips en 2021 à la rencontre de no-codeurs.ses en Europe. J’avais dû passer pas mal de temps à chercher sur Twitter des contacts et j’ai pu constater que la France était bien en avance sur la structuration de communauté no-code locales.
🇧🇪 Mais cela est en train de bien changer un peu partout, à l’image de la Belgique où j’étais en vadrouille ce weekend. J’avais vu sur le Slack de No-Code France qu’un groupe “No Code Belgium” était né et j’étais curieux d’en savoir plus. Et puis même sans ça, j’aurais proposé aux gens que je connais sur place d’aller boire une bière ou un café comme toujours quand j’arrive quelque part. À commencer par l’incontournable Vince de Krea.city qui fait également des formations donc c’est toujours super intéressant de prendre un moment pour savoir où chacun en est de son côté (et pourquoi pas collaborer s’il y a des bonnes idées).
🍻 Au final, c'est même deux rendez-vous que l’on s’est donnés vendredi puis samedi afin de prendre le temps de bien discuter. Se sont joints à nous Antonio et Jean-François qui porte également No Code Belgium, ainsi que Florian Verdonck, Dylhan et Marine de Zetoolbox. Que des passionné.e.s de No-Code Ops donc vous imaginez les discussions autour de Make, Airtable ou Notion 🤓 Sans oublier l’ami Stan qui était du déplacement également.
Je crois que c’est le début des communautés que j’aime le plus, cette sensation d’être là au début de quelque chose qui peut devenir grand. Après l’avoir vécu à Paris puis dans de plus en plus de villes en France, c’est super aussi de voir ce mouvement no-code se répandre et se structurer un peu partout. Il y a d’ailleurs souvent des spécificités et des bonnes idées à reprendre à chaque fois donc c’est toujours inspirant.
🗺️ Bref, c’était la petite pause voyage, mais il risque d’il y en avoir d’autres cette année avec quelques beaux événements annoncés comme le Web2day à Nantes, le Nocode Summit à Paris, la NocodeOps conf à Atlanta et surtout la No-Code Week à Barcelone que personne n’avait vu venir, même nous 😆
La ressource de la semaine
🛝 Initier des kids au no-code : ✅
Par Erwan
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On nous demande souvent si on a des projets autour de l’enseignement du no-code auprès des plus jeunes (enfants et ados).
A date pas vraiment, car ce n’est pas dans nos priorités stratégiques, mais on est ouverts à mettre nos contenus et notre pédagogie au service d’expérimentations bien cadrées, car on est convaincus qu’il y a des choses intéressantes à creuser avec le no-code auprès des djeunz (Cf. La Ressource ci-dessous 👇).
C’est pourquoi quand Startup for Kids nous a contactés pour donner un atelier d’initiation auprès d’un groupe de collégiennes et lycéennes qu’elles accompagnent, j’ai répondu “Présent” avec enthousiasme !
On avait déjà donné une première initiation en distanciel en 2021, mais là en présentiel, c'était beaucoup plus sympa.
Le hasard voulait d’ailleurs qu’on ait un rdv avec Marine Soichot ce jour-là, ce qui nous a donné l’occasion d’intervenir en tandem - et qu’elle leur partage notamment un cas d’usage concret : comment elle organise en coulisses, sur Notion, son podcast “Les Chroniques du sexisme ordinaire” (qu’on vous recommande chaudement par ailleurs).
Bref : la ressource de la semaine, c’est de vous dire que si vous avez des enfants, Startup for Kidz pourrait bien vous intéresser - d’autant que leur équipe commence à s’intéresser de plus en plus près au no-code dans le cadre de leurs programmes.
Notre intervention était dans le cadre du programme Change Mak’Her, destiné aux filles, mais ils proposent d’autres formats pour permettre à des publics jeunes de s’initier aux compétences de demain, au moyen d’immersions ludiques et pédagogiques.
🔗 Vous pourrez trouver toutes les infos sur leur site !
Pour le moment, il s’agit d’interventions expérimentales et bénévoles qu’on fait avec eux, mais si jamais vous connaissez des partenaires (financeurs notamment) que ça pourrait intéresser, n’hésitez pas à nous faire signe. Ça pourrait aller beaucoup plus loin ! 😉
Sinon il y a aussi Magic Makers, plus tourné sur la technique et le code, mais je sais qu’ils font du Thunkable avec les ados depuis un moment - avant même que tout le monde n’appelle ça du no-code. Et ils font beaucoup de programmation visuelle avec Scratch.
PS : ah oui, et c’est l’occasion de partager une belle histoire ! C’est grâce à la plate-forme de NoCode for Good que Startup for Kidz avait trouvé un dév Bubble, Guillaume, pour leur donner un coup de main - avant que tout ceci se somme par une embauche 🤩
Notre réflexion de la semaine
🤔 Former les plus jeunes au no-code : quelles utilités ?
Par Erwan
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Il y a presque un an jour pour jour, j’écrivais les mots ci-dessous dans notre newsletter - et je profite de notre petite actu avec Startup for Kids pour ajouter quelques mises à jour, directement dans le texte 👇
“Notre conviction :
“le no-code est un moyen plus efficace d'éduquer les enfants à la chose informatique et à la citoyenneté numérique, car plus visuel et intelligible conceptuellement.”
Toujours en phase avec cette conviction.
Même si on n’a pas vraiment testé de formats approfondis d’éducation citoyenne et critique à partir du no-code, quand j’étais co-fondateur de Simplon.co, avec certains membres de l’équipe on avait déjà réussi à amener sur des sujets et débats intéressants en partant du code. 🤔
Par exemple : en comprenant comment fonctionnent les briques du web, se poser des questions sur les modèles économiques de grands acteurs comme les GAFAM, ou sur les enjeux politiques que les nouvelles technologies peuvent soulever.
Avec les outils no-code, il y a certainement possibilité de le faire de manière encore plus accessible.
“un autre avantage est qu'il donne rapidement lieu à des résultats concrets - et ouvrant ainsi l'accès à de nombreuses autres pratiques numériques (ou pas) : rédaction, design visuel, conception d'interface, organisation d'un projet individuel ou collectif, etc.”
Idem : toujours en phase. Et aujourd’hui, plus ça va, plus je me dis que dès le collège et le lycée, les outils no-code pourraient surtout permettre de mettre en pratique des savoir-faire de plus en plus clefs (et pas qu’à titre professionnel) : la structuration et l’organisation de l’information et des données.
Comparés à Word et Excel (ou aux Google Docs et Spreadsheet), Notion et Airtable me paraissent par exemple être des outils tellement plus adaptés pour comprendre ce que c’est que de manipuler de l’information d’une manière “informatiquement orthodoxe”. 🧱
Je suis convaincu que ça pourrait aider les plus jeunes à mieux structurer la pratique et la compréhension de leurs usages numériques.
“tout en étant un bon moyen d'amener en douceur à une introduction au code, en commençant par manipuler une abstraction visuelle et plus accessible (comme Harvard le faisait déjà avec Scratch il y a 10 ans).”
Toujours en phase avec ça aussi.
Mais c‘est surtout un autre enjeu, qu’on n’avait pas forcément identifié à l’époque, qui me paraîtrait intéressant à expérimenter. 👉 en effet, suite à quelques expériences récentes de formation auprès de jeunes de 18-25 ans, Louise et moi nous demandons si les outils no-code ne pourraient pas être un bon levier pour combattre le déficit de focus, les difficultés à se concentrer, et/ou les troubles de l’attention dûs à une exposition aux écrans trop fréquente (et surtout mal gérée).
On a comme l’impression d’avoir assisté à des progressions réelles de concentration de certains élèves, par le fait d’être concentrés sur des interfaces visuelles par lesquelles ils fabriquaient quelque chose. 🔬
Le no-code : un “Minecraft des apps” qui aideraient à la rééducation cognitive ? On n’est sûrs de rien, mais affaire à suivre…
Notre production maison de la semaine
☕️ La Matinale des Ops #12 : Veille, Notion AI et focus sur Fillout & Tally
Par Gaëtan
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Le 12 ème épisode de la matinale des Ops a été une émission un peu plus chill et interactive que d’habitude. Alexis a pris le temps de faire une veille sur les outils no-code et c’était l’occasion de débattre sur l’intérêt de Notion AI par rapport à ChatGPT et sur le pricing de celui-ci. Enfin, le focus de la semaine était sur les outils no-code de formulaire. C’était l’occasion de découvrir l’outil Fillout et de le comparer à Tally ou Jotform.